Mon appel du désert

Il était une fois...

Mon appel du désert

Je ne cessais de dessiner

des palmiers et de dunes...

Plus j'y repense... et plus je prends conscience que l’appel du désert m’habitait depuis mon enfance.

Sur les pages de mes cahiers, mes livres d'école, je dessinais sans relâche des palmiers, des dunes, des soleils couchants.

Comme si, au creux de mon plumier, s’était glissé un secret que mon cœur connaissait déjà : un jour, mes pas rejoindraient ces paysages que j’avais tant de fois rêvés.

J’avais 21 ans lorsque j’ai découvert le Maroc pour la toute première fois. De Marrakech jusqu’aux portes du désert, tout près de Ouarzazate. Je garde encore en moi le souvenir intact des paysages époustouflants, des couleurs chaudes de la terre – ocre, rouge, jaune –, et des palmiers majestueux, ceux-là mêmes que je dessinais sur mes cahiers d’école quand j’étais enfant et adolescente.

Je me suis souvent dit qu’un jour… j’irai plus loin. Jusqu’au désert.

Sur les pas de l'Alchimiste...

Lorsque j’ai lu L’Alchimiste de Paulo Coelho, ce conte m’a reconnectée à cette attraction mystérieuse que je ressentais pour le désert.

Cette impression que, quelque part, une part de moi s’y trouvait déjà. J’ai relu ce livre plusieurs fois. Il me rappelait à quel point je suis libre de réaliser mes rêves, d’être pleinement en accord avec mes désirs profonds.

Il m’a fallu plus de trente ans pour entendre cet appel hurler en moi, si fort que je ne pouvais plus l’ignorer. C’était en mars 2020.

Je suis partie avec un groupe pour vivre un premier voyage dans le désert, sans savoir que le monde entier allait basculer quelques jours plus tard dans une guerre invisible. C’était un moment suspendu, comme une faille lumineuse dans le temps. La route vers le désert, les couleurs changeantes de la terre, la marche qui nous y menait, les nuits étoilées, les chants autour du feu, les silences profonds, cette première tempête de sable vécue main dans la main avec les autres… tout m’a bouleversée.

Je venais à peine de rencontrer le désert...

La tempête avait annoncé que je devrais

le quitter plus vite que prévu...

Et puis il y a eu ce lever de soleil, en haut d’une dune. Je me souviens avoir été submergée par les larmes. Des larmes de joie, mêlées à une tristesse indicible. Mon cœur savait déjà : je venais de retrouver quelque chose de fondamental, et pourtant, il me faudrait le quitter trop vite et précipitamment. Le monde s’est fermé, confiné, pendant que moi, j’ouvrais une porte intérieure.

Quand j’ai quitté le désert, j’ai su au fond de moi que ce n’était qu’un au revoir. Je n’avais qu’un désir : y revenir. Marcher à nouveau dans cette immensité silencieuse qui, paradoxalement, me ramenait si profondément à moi-même.

Dix-neuf mois plus tard, j’ai retrouvé enfin le désert. Et ce jour-là, une évidence s’est inscrite dans chacune de mes cellules : c’était le premier jour du reste de ma vie.

Ce n’était plus juste un rêve. C’était un chemin. Mon chemin.

Ensemble, se laisser

traverser par le désert

Depuis mars 2022, j’y reviens encore et encore. Pour accompagner d’autres êtres sensibles à retrouver leur propre essentiel. Le désert est devenu pour moi un espace sacré de dépouillement, de vérité nue, de lenteur et de reliance. Il m’apprend à chaque pas. Il m’appelle toujours.

 

Et peut-être que toi aussi, tu l’entends, quelque part, cet appel du désert…

Peut-être est-ce lui qui t’attend.

 

🎥 Je te raconte aussi ce moment en vidéo, si tu veux en ressentir toute la vibration.

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